nos motivations - flaq

« Ce n'est qu'en leur faisant vivre l'enfer que nous obtiendrons un jour des automobilistes qu'ils renoncent à leur bagnole » date : 2001 - auteur : Yves Contassot (adjoint à l'environnement de Bertrand Delanoë)

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nos motivations

EXPOSE DES MOTIVATIONS

Concernant le plan de circulation a :


- mis à contre-sens

La rue des Petites Ecuries de la République à la rue d’Hauteville
La rue de Chabrol du Boulevard de Magenta vers la rue d’Hauteville,

ce qui met dans le même sens 4 rues parallèles et qui se suivent rue des Petites Ecuries, rue de Chabrol, rue de Paradis et rue des Petites Ecuries.

La volonté affichée de la Mairie est de réduire la circulation dans le quartier afin de réduire la pollution.

Ces modifications qui ont au contraire pour effet de canaliser toute la circulation à l’intérieur du quartier par la rue d’Hauteville et de la déverser dans les bouchons permanents de l’intersection des rue Lafayette et du  boulevard de Magenta

- réduit le nombre de voie de circulation réservées aux automobiles

Des boulevard de Magenta, rue d’Hauteville, rue La Fayette, ce qui a pour effet de créer artificiellement des bouchons

- Réduit de manière drastique le nombre de places de stationnement des véhicules automobiles

Ce qui a pour effet d’obliger les automobilistes particuliers et professionnels à tourner sans fin dans le quartier à la recherche d’un stationnement, et donc d’augmenter artificiellement la circulation, de diminuer  considérablement la vie sociale des résidents qui ne peuvent recevoir personne faute de places de stationnement et du temps perdu dans les bouchons.

Toutes ces modifications ont pour effet de réduire artificiellement le flux et les possibilités de la circulation et par là même, créer des retenues et des bouchons (donc de la pollution) aggravés par la présence permanente de travaux  gigantesques.


- Installé des feux en début de rue

afin que si deux ou trois voitures veulent tourner, elles empêchent la circulation dans les deux voies.



RESULTATS

Cette politique a pour conséquence évidente

Elle favorise
une aggravation de  la pollution de l’air,
une aggravation de  la pollution sonore,
une aggravation de l’incivilité

- elle crée
Une gêne pour les piétons,
une entrave à la circulation des transports en commun
des difficultés accrues pour les commerçants riverains
Un danger sur les trottoirs pour les piétons, le motos, scooters et vélos circulant en tous sens sur les trottoirs.
Une perte de clientèle des magasins de détail et des restaurants en raison
Du niveau sonore
Des difficultés de circulation
Des difficultés de stationnement
Du détournement du bus 32

alors que les objectifs affichés avant la mise en œuvre de ce plan étaient exactement l’inverse.

L’amélioration de la situation dans certaines rues ne peut pas servir de justification pour la dégradation de celle d’autres artères, devenues une sorte d'«égouts écologique». Les riverains, particuliers, commerçants, professionnels paient donc aujourd’hui lourdement les conséquences d’une politique qui a monté son caractère néfaste.

C’est en particulier le cas des rues d’Hauteville, La Fayette, de la place Franz Liszt et du boulevard de Magenta.


Ces difficultés de circulation favorisent l’incivilité

-  feux rouges brulés,
-  motos et vélos sur le trottoir ou à contresens, même dans les rues non prévues à cet effet
-  vélos bousculant les piétons sur les voies cyclables sur le trottoir
-  voitures avançant dans les bouchons dans le but de bloquer la rue perpendiculaire
-  taxis et bus excédés réalisant les mêmes incivilités

Tout ceci augmentant très largement les possibilités d’accidents, un automobiliste agacé, énervé, excédé est un danger pour lui et pour les autres. Comment peut-on laisser le volant à des automobilistes à un stade élevé  de stress Comment peut-on délibérément amener des automobilistes à un niveau de stress qui le rend dangereux

Concernant les voies cyclables


Nous rappelons ici les conclusions du CERTU (Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques) concernant les bandes cyclables «En ville, la largeur recommandée  est de 1,50 m hors marquage en section courante. Pour le passage d’obstacles ponctuels, sauf impossibilité technique avérée, on évitera absolument de descendre en dessous de 1,00 m, hors marquage».


Le gabarit d’un véhicule léger est en moyenne de 1,80 m et la largeur maximale définie par le code de la route pour un poids lourd est de 2,55 m (2,60 m pour les transports frigorifiques) hors rétroviseurs.

Selon le site  (fédération des usagers de la bicyclette)

(La) dimension recommandée les pistes cyclables) : entre 1,20 m et 1,50 m. Inférieures à 1,20 m, elles sont inconfortables entre 1,50 m et 2 m la surlargeur n’est utile que si la bande accueil  aussi des cyclomotoristes ou pour permettre à deux cyclistes de se dépasser sans "sortir" de la bande. Elle est positionnée entre la voie la plus à droite et le trottoir ou entre celle-là et la file de stationnement située entre cette  dernière et le trottoir elle pose des problèmes de sécurité et n’est donc pas recommandée.

Etant donné qu’en ville il faut 1m minimum entre le véhicule automobile et le vélo, le calcul est simple

2.60 + 1,50 + 1 = 5,10 m de large pour permettre l’existence d’une voie cyclable dans une rue à sens unique.

Nous adressons donc un document «» à la Mairie pour exiger le retour de notre quartier au calme, à la sécurité, et à un niveau de pollution  acceptable.


 
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